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Libre cours à Hervé Couton

Pour une fois nous vous présentons une exposition photographique dont les sujets ne sont pas des paysages lozériens, mais des photographies d'un artiste confirmé habitué des galeries notamment parisiennes.-  Hervé Couton est représenté par la galerie Jacques Lévy (62 rue Charlot 75003 Paris) et par la galerie Brigitte Griffault (82000 Montauban)

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Découvrez la dernière exposition d'Hervé Couton : Les graffitis de Belleperche

Cliquez sur les photos pour les voir en grand

Hervé
Socoa-60 (2001)

Au pied du mur

Hervé
Montauban-159 (1999)
Hervé
Bordeaux_37 (2000)
Depuis 1989, Hervé Couton photographie les surfaces dégradées et peintes du milieu urbain. Ses photographies créent la confusion et le trouble sur ce qui est regardé ; peinture? photographie?. Cette ambiguïté résulte d'une double passion : photographique - il est l’élève de Joachim Bonnemaison à l’école des beaux arts de Dijon au début des années 80, et picturale - il a été co-fondateur d’une galerie d’art contemporain en Tarn et Garonne.
Hervé
Montauban-228 (2002)
Hervé
Bordeaux-42 (2000)
L'analogie avec la tendance abstraite contemporaine est évidente; mais ses photographies n'ont pas pour objectif de rivaliser avec la peinture. Elles sont la traduction en langage photographique de certaines conceptions artistiques contemporaines. Ses images suggèrent des idées plastiques aux peintres qui inspirent en retour le photographe.
Hervé
Montauban-189 (2000)
Hervé
Bordeaux-123 (2002)
Bien que non figuratives, ces photographies expriment le mouvement, la répétition des formes, la délicatesse ou la rudesse de la matière, les contrastes violents ou adoucis des ombres et de la lumière. Les motifs qui reviennent le plus souvent s’appuient sur le mur, la tôle ou le bois peint. Leur aspect, leur texture, les empreintes humaines et l'érosion des matériaux qui les composent, reflètent l' âme de ces supports.
Hervé
Bayonne-74 (2000)
Hervé
Bordeaux-118 (2002)
La couleur omniprésente suggère la présence humaine. Graffitis hier, ils sont tags aujourd’hui et résultent toujours d’une expression libre, instantanée et instinctive de l’homme. L’approche sociologique de ces images, bien que non évidente à priori, est réelle. Au fil du temps et en fonction des lieux, les surfaces utilisées par les tagueurs changent, les couleurs employées et le graphisme évoluent également.
Hervé
Bordeaux-55 (2002)
Hervé
Montauban-193 (2001)
Les supports de la rue, témoins culturels et sociologiques, prennent vie et s'immortalisent sur les photographies de Hervé Couton. Ses images nous montrent que le réel le plus insignifiant peut être regardé, qu'à partir des éléments ordinaires qui nous entourent, on peut faire surgir la poésie, l'angoisse, l'étrange ou le fantastique...
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textes : Marie-José COUTON - photos : Hervé COUTON

Hommage à la photographie qui rappelle, dans le travail de Hervé Couton sa fonction primordiale, celle d'apprendre à regarder.

A l'origine de sa démarche, étrangement, aucun concept esthétique, et pas davantage la volonté d'appropriation par la chimie du laboratoire. A peine se permet-il l' agrandissement.
Voir seulement, par refus de manipuler les choses, pour les approcher, peut-être les interroger, pour faire taire le vacarme du monde et se mettre à l'écoute du murmure des hommes.

Voir, une occupation majeure de rumination du monde qui s' exerce sans autre technique que celle des yeux. Depuis 1978 Hervé Couton parcourt le quotidien, attentif à restituer de l'oeil posé sur les choses la force de son étonnement.

Ces vues, ces coups d'oeil surprendront le spectateur. Tout cela serait-il dans le réel ? Où peut-on voir, ailleurs que dans l'imaginaire d'un peintre abstrait, ces espaces traversés de signes, ces bouillonnements de matières et d'ombres ? D'où vient la lumière ?

Depuis une dizaine d'années, en même temps que grandit sa passion de la peinture et que se multiplie son activité dans la sphère artistique, son regard de photographe insensiblement, l' attire vers les surfaces, murs ou portes, qu' offrent la rue, la ville, où la main des hommes et le passage du temps font oeuvre dans la matière et la couleur.

Pas d'horizons ou de perspectives pour rêver. Le mur propose une autre rêverie, une méditation sur toutes ces traces de la main des hommes et ces marques de dégradation que le temps imprime à leurs constructions: coulures, fissures, érosion, plissures, chaos de matières, essais, repentirs. ..Là, une ébauche de trait, ici un commencement d'enduit, un reste, qui laisse au mur un signe, rouge, bleu, blanc ou noir, un en deçà du langage comme un balbutiement coloré.

Hervé Couton se plaît à cette posture au-delà de toutes les définitions qui fait de son activité un témoignage mais aussi une oeuvre, qui le rapproche de ces temps primitifs où l 'homme parlait aux parois et le relie par ailleurs à l' expression populaire d'aujourd'hui aussi bien qu'aux artistes de notre temps.

Fertiles, ces marges où l'on voit s'exprimer - ce qui est vu parle de celui qui voit - les vertus de l'attention et la poésie de l' inachèvement.


Geneviève André-Acquier, Montauban

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