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Des hommes
La Lozère est un pays pays peuplé d'hommes et de femmes qui ont un attachement profond à leurs racines. Cette attachement se traduit par la volonté de défendre une identité. Un des moyens de cette défense, c'est la persistance des traditions sans pour autant être passéiste.
Urbain V : un pape Lozérien !
1309 - 1370
Avant-dernier pape français d’Avignon.
Ville de Mende : Située sur la rive gauche du Lot, entre le Causse
de Changefège et le Causse de Mende, elle est l’une des capitales
historiques de l’ancien pays de Gévaudan devenue siège d’un
évêché (entre le V° et le VIII° siècle
!) ; elle bénéficie dès le haut Moyen Age de la faveur
des pèlerins qui viennent se recueillir sur la tombe de saint Privat.
La liste des évêques de Mende est importante en grandes figures
comme Guillaume Durant, éminent juriste du XIII° siècle
!
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Urbain V, ses origines : Guillaume de Grimoard naquit en 1309 au Château de Grizac, paroisse voisine de celle de Bédouès (origines de sa famille), proche de Florac et à 1133 mètres d’altitude. Issu d’une noble famille et neveu de Saint Elzéar de Sabran, il adhère jeune à l’ordre bénédictin. En 1342 il devient docteur en droit canon et enseigne très vite la théologie dans plusieurs Universités. Son parcours est brillant : abbé de Saint-Germain d’Auxerre et légat à Milan en 1352; abbé de Saint-Victor de Marseille en 1361; Légat à Naples en 1362. |
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Lors de son absence en Avignon, un conclave réuni dans cette Ville après la mort d’Innocent VI l’élit pape en 1362 ! Il sera un très grand pape ; possédant une instruction rare, mécène avisé, il fait construire beaucoup. En 1367, malgré l’opposition de Charles V et des Cardinaux, il s’embarque à Marseille pour Corneto et là se rend à Rome. Après y avoir trouvé un accueil enthousiaste, il couronne l’Impératrice germanique femme de Charles IV et reçoit une Ambassade de l’Empereur d’orient Jean VI, qui lui demande secours contre les Turcs ! Il regagne Avignon et ne tarde pas à y mourir selon la prédiction de Sainte Brigitte. Sa piété fervente lui vaudra d’être béatifié en 1870 par Pie IX. |
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textes et photos : Jean-Claude Bonnal |
Comte Pelet de la Lozère
Une famille de noblesse d'Empire
Cette famille, originaire de Saint-Jean du Gard (dans les Cévennes,
proche limite de la Lozère) avait pour ancêtre Jean PELET,
négociant. Son fils, autre Jean PELET, naquit dans cette paroisse
le 22 février 1759; après de bonnes études au collège
d'Alès, il est avocat au parlement avant la révolution. En
1781, il épouse Marie-Antoinette RODIER de Florac. Ils auront deux
fils et une fille. Dès 1791, il est élu président
du Directoire du département de la Lozère et entreprend une
carrière politique.
En 1792, il est élu député à la Convention,
siège parmi les modérés et contribue à la chute
de ROBESPIERRE. 1795, Jean PELET est élu membre du Conseil des Cinq
Cents, sous le Directoire.
Conseil des Cinq Cents : Créé par la constitution de l'An III (22 août 1795), le Conseil des Cinq Cents forme avec le Conseil des Anciens, le corps législatif du Directoire. Composé de 500 membres, il est à l'initiative des lois et adopte des résolutions que les Anciens examinent et peuvent transformer en lois.
En 1819, sous le règne de Louis XVIII, il est nommé pair de France. Il se retire de la vie publique, dans son château du Solier, sous le règne de Charles X et meurt à Villers-Cotterêts (02) en 1857. | |
Son fils aîné, Privat Joseph CLARAMONT (1785 - 1871) devenu Comte PELET de la Lozère sous la restauration et le règne de Louis Philippe entreprend également une carrière au service de l'Etat. D'abord préfet du Loir-et-Cher, il es ensuite nommé conseiller d'Etat. Dès 1836, il est ministre de l'instruction publique, membre de la chambre des pairs. En 1840, il devient ministre des finances dans le cabinet THIERS. Grand officier de la Légion d'Honneur, il a épousé en 1812 Sophie OTTO DE MOSLOY. La révolution de 1848 met fin à sa carrière et il meurt à Villers-Cotterêts en 1871, laissant comme héritier universel son neveu Pierre Eugène Roussel. Il donne à son cousin Fernand SALANSON le château du Solier que celui-ci vendit en 1912 à la famille CHAPTAL qui en serait toujours propriétaire. |
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textes et photos : Jean-Claude Bonnal |
Jean-Claude Bonnal
Originaire de Saint-Chély d'Apcher, Jean-Claude Bonnal a effectué une carrière dans l'administration à Paris et à Périgueux où il coule désormais une paisible retraite auprès de Nicole son épouse.
Véritable enquêteur de bibliothèques, Jean-Claude Bonnal a effectué de nombreuses études et recherches sur de nombreux sujets comme par exemple : Le Général De Gaulle, Les châteaux du Périgord, Joséphine Baker... Bien sûr, ces études l'ont poussé à se pencher sur sa Lozère natale, sur ses lieux, sur ses hommes. Aujourd'hui, Jean-Claude Bonnal a accepté de participer au site internet d'AMILO. En 2007, Jean-Claude Bonnal a été fait chevalier dans l'ordre des palmes Académiques. Félicitations. Merci à lui, et Bravo pour toutes ces années de recherches. Retrouvez Jean-Claude Bonnal sur son blog : L'écrivain |
Jean-Baptiste Victor Théophile Roussel
Médecin et Homme Politique 1816 - 1903
Le mot d'ordre de toute sa vie fut "bienfaisance et bonté", car protéger l'enfant, c'est aimer deux fois les hommes. |
Il naquit à Saint-Chély d'Apcher ( Lozère ) le 28 Juillet I816; fils de Jean-Baptiste Paulin Roussel docteur en médecine et de Dame Céline Augustine Gaillardon. Après les premières études à l'école des frère de cette ville, par tradition familiale (pour qu'il devienne médecin), ses parents vont l'inscrire au collège Stanislas à Paris où il entre à 13 ans...
Dès 1841 , il réalise une étude biographique sur un Lozérien célèbre: Guillaume de Grimoard (Pape en I362 sous le nom d'Urbain V),ce qui lui vaut l'éloge de l'Académie des inscriptions et des belles lettres ainsi qu'une médaille d'or ! La même Année, il est reçu interne des hôpitaux de Paris à 24 ans ! C'est à la Salpétrière puis à l'hôpital Saint-Louis qu'il poursuit avec brio sa thèse de doctorat en médecine et découvre un cas de"Pellagre"propre à l'Italie et l'Espagne) De I842 à I895 il sera l'auteur de plusieurs ouvrages suite à ses recherches médicales et aura pour ami Claude Bemard ! Théophile Roussel entreprend un voyage d'études dans le Sud-Ouest ( Toulouse ) et en Espagne, pour mieux comprendre ce terrible fléau ("Mal de la Rosa") qu'est la Pellagre. Louis Napoléon est élu président de la république ! De retour en Lozère, Théophile Roussel est élu député à 33 ans; il épouse à Saint-Chély d'Apcher, Elisa d'Estrehans ! Le couple s'installe à Orfeuillette; Théophile transforme sa propriété en magnifique Château. Ils auront une fille prénommée Jeanne. Théophile Roussel va exercer la profession de médecin de campagne tout en continuant ses recherches sur la pellagre ! Il sera successivement Conseiller Général et président du conseil général de la Lozère. En 1860 il a une importante activité parlementaire: Député de la Lozère, il fait adopter une importante loi (I873) contre l'Alcoolisme. Président de la société protectrice de l'enfance, il fait voter la loi dite"Roussel"de protection de l'enfance, adoptée en I874 ! Il est élu Sénateur sous Mac-Mahon et sera reconduit par deux fois dans son mandat de Sénateur ( I879-1897). Il entre à l'Académie de Médecine dès I872 et à l'Académie des Sciences morales et politiques en 1891. Il meurt en son château d'Orfeuillette le 27 Septembre 1903 à 87 ans. Il lègue à sa ville natale: sa maison paternelle (devenue Mairie), sa Bibliothèque de 5000 volumes et une somme importante permettant l'édification de l'Hôpital-Hospice Théophile Roussel. Sans doute en hommage à sa loi sur la protection de l'enfance, le buste de Théophile Roussel figurait sur le diplôme des nourrices |
textes et photos : Jean-Claude Bonnal
Le buste de Théophile Roussel présenté ici se trouve à Mende à l'entrée du Boulevard Théophile Roussel. On en trouve également un à PARIS, à l'angle des avenues Denfert-Rochereau et de l'Observatoire (pour en savoir plus). |
Jean-Antoine Chaptal Comte de Chanteloup
Chimiste et Homme Politique, Pair de France 1756 - 1832
Il naquit à Nojaret, près de Mende, en I756. Après des études à Mende, son oncle (riche médecin de Montpellier), le fait inscrire à la faculté de médecine de cette ville, où il est reçu brillamment docteur, en 1777 ! Il part pour Paris, ou rapidement il devient un chercheur célèbre et les états du Languedoc fondent pour lui une chaire de chimie à l'école de Médecine de Montpellier.
Il y développe remarquablement la doctrine de Lavoisier créant plusieurs fabriques de produits chimiques; savant il met au point"la chaptalisation des vins". L'acide sulfurique, l'alun artificiel sont mis pour la première fois dans le commerce, grâce à lui. Pour le récompenser, il reçoit des Lettre de noblesse de Louis XVI. Il est pourtant partisan de la révolution ce qui lui vaut d'être arrêté en I793, pour ses sympathies girondines ! Libéré, il dirige à Paris les ateliers de salpêtre de Grenelle, et donne des cours de chimie végétale à l'école Polytechnique; il est admis à l'Institut de France (dès sa fondation en I795). Après le coup d'Etat du I8 brumaire il est nommé conseiller d'Etat et de Ministre de l'intérieur. Il était étonné de l'ignorance du Consul dans beaucoup de matières. On lui doit en outre: l'établissement des chambres de commerce, la fondation de la première école d'art et métiers, et la réalisation du réseau des canaux français. Il développe la culture de la betterave et du pastel, travaille à l'aménagement des Hospices. Pair de France (en I8I6), il fait partie, au sein de l'Académie des Sciences, de la section de chimie. Il meurt à Paris en I832 laissant le souvenir d'un grand savant ! |
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textes : Jean-Claude Bonnal photos : musées nationaux |
Les Braïoulets
Braïoulet désigne à l'origine les habitants de Mende, la préfecture de la Lozère, littéralement "ceux qui portent les brailles" (les pantalons).
Aujourd'hui, ce nom désigne un dynamique groupe folklorique qui a son adresse à Mende.
En costume traditionnel, le groupe connaît tout le répertoire des bourrées, et les présente dans toute la région, débordant parfois même au delà des frontières à l'occasion de telle ou telle manifestation.
Et l'on voit sur la photo ci-jointe que la relève se prépare, garante de la transmission de ce patrimoine culturel.
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