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Hélène, installée dans le Puy-de-Dôme depuis 9 ans a depuis toujours des affinités avec le Massif Central. Passionnée d'Histoire, d'Art, de patrimoine, de légendes et de mystères, elle suit depuis quelques années l'histoire de la Bête du Gévaudan. Elle est tombée sous le charme de la Lozère.

Découvrons son exposition : Un jour ... Ici ... La Bête

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	Un jour ... Ici ... La Bête
		Sublime arkose rose du château de St-Alban, propriété du mystérieux Comte de Morangiès, au temps le La Bête. Clin d'œil à l'animal que l'on accuse, cette fontaine près de la Chapelle St-Roch. Le loup craignait l'homme pourtant et celui-ci à l'air si gentil !
Les croix et les morts, regardant vers les cieux
Venteuges, encore, le calvaire continue…	Vers Le Malzieu, près de l'église St-Pierre, les défunts ont une vue admirable… sous un soleil aveuglant !	Charraix. Tout près, seul subsiste le souvenir du château de Besque. Là, la dépouille de La Bête fût exposée un matin de juin 1767. Elle goûta du couteau… du chirurgien !
Les vieilles portes et façades, lourdes de secrets désormais enfouis
Celle-ci s'ouvre désormais sur le vide. Se souvient-elle qu'en ce lieu, en 1764, La Bête emporta sauvagement la tête de Catherine Vally surnommée " La Sabrande ".Hameau de Buffeyrettes, près d'Aumont-Aubrac	Juste en face, cette autre témoin de la tragédie. Catherine, avant de perdre la tête, était une brave paysanne sexagénaire, simplement partie conduire son unique vache à la sogne du coin.	Et à Aumont, on l'a pourtant implorée cette Mater Dolorosa du XVIIIème siècle. En vain... Elle pleure son Fils et n'a que peu de temps pour les larmes des autres…
Et plus récemment, La Bête, par les artistes
À Marvejols, par Emmanuel Auricoste (1958) En ville, Au Bar du… Gévaudan, Il y a toujours une ou deux places Asseyez-vous à la terrasse, Commandez une pinte de bon sang Il faut regardez droit devant, La Bête est là, tout juste en face !!!	À Auvers, par Philippe Kaeppelin (1995) Avant que le cagnard ne cogne, Montez prudemment à la Sogne, Dans ces bois de la Tenazeyre La Bête avait triste repaire, Chastel épaula son fusil, Et occit La Tueuse en Série	À St-Alban, par Auguste Forestier (années 30) Après être devenu fou, Auguste devint artiste brut, Avec des dents et quelques clous, Du bois, du cuir, et des vieilles chutes, Conçu cette Bête à St-Alban, Son asile pendant quarante ans

Textes et photos : Hélène Romain

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