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Passionné par l'histoire de la bête du Gévaudan,
Alain Bonet se dit néophyte mais c'est sans doute un trait de
modestie. Infatigable chercheur pour percer le mystère et la
légende, il s'est rendu en Gévaudan, "sur les traces de
la bête". Profitant des différentes animations sur le terrain :
association et maison de la Bête du Gévaudan à
Auvers, office de tourisme de
Saint-Etienne de Lugdarés, il en a
ramené un reportage photographique et vous invite à le
découvrir.
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La famille de Morangiés est un acteur principal de l'histoire de
la bête du Gévaudan. Le comte Pierre Charles de Molette
marquis de Morangiés est un noble très connu et
très influent (membre des états du Gévaudan);
agé de 63 ans en 1764, il organise les premières chasses.
Son fils Jean-François mène une vie dissolue et décédera tué par sa concubine. Certains auteurs vont jusqu'à imaginer qu'il pourrait avoir été l'un des meneurs de la Bête. (cf Le pacte des loups par exemple) |
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Le 13 mars 1765, Jeanne Jouve au mas de la Veissière près
du Rouget de Saint-Alban est dans son jartdin avec trois de ses six
enfants. Jeanne entend une pierre rouler et se retourne; la Bête
est là et tient la petite de 14 mois dans sa gueule par un bras. Jeanne se jette sur l'animal et arrive à délivrer la petite, mais la Bête se jette sur le garçon de six ans. Huit fois, dix fois Jeanne se jette sur la Bête. Alors que la Bête saute par dessus la muraille, les aînés, alertés par les cris de leur mère accourent avec des chiens et mettent la Bête en fuite. Malheureusement le garçon mourra de ses blessures, mais la mère et la petite sont sauves. Le roi accordera une prime de 300 livres en récompense de cet acte de bravoure maternelle. |
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Le 12 janvier 1765, au Villaret, un village au nord de Chanaleilles,
cinq garçons et deux filles gardent les troupeaux au lieu-dit
"La Coustasseyre". Les garçons jouent avec leur lance au bout de
laquelle est fixé un couteau. Le denommé Panafieu jette
la sienne un peu loin dans les buissons. Soudain, la Bête est
là. Au lieu de fuir, le plus grand des enfants (12 ans) Jacques André Portefaix rassemble tous les enfants. La bête tourne autour d'eux. Elle saisit Panafieu, aussitôt tous les enfants la piquent de leurs lances. Elle lache prise. Elle revient. Elle saisit un autre garçon et l'emporte. Portefaix crie : "Nous devons délivrer Jean ou mourrir avec lui". Alors que la Bête est prise dans un bourbier, tous l'attaquent et réussissent à la faire lâcher encore. Elle monte sur un tertre et s'enfuit, abandonnant la partie. Les enfants furent récompensés pour leur courage et Portefaix sera scolarisé aux frais de l'Etat. |
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Le 11 août 1765, Marie-Jeanne Valet, une jeune fille de 19 ans,
bonne du curé et sa soeur Thérèse se rendent de
Paulhac et Broussous. La Bête s'élance sur
Marie-Jeanne,
mais celle-ci lui plante sa lance dans le poitrail. La Bête hurla
et porta sa patte antérieure à la blessure. Elle se jeta
à l'eau et s'y roula plusieurs fois avant de disparaître. Antoine, le porte-arquebuse du roi Louis XV, se rend sur les lieux et voit la lance rougit de sang sur trois pouces. Antoine surnommera Marie-Jeanne "la pucelle du Gévaudan". Marie-Jeanne décrivit la Bête : "de la taille d'un gros chien, beaucoup plus gros par devant que par derrière, une tête très grosse et très plate, une gueule noire, le col blanc et le dos noir". |
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Jean Chastel est un protagoniste particulier de l'affaire. Ce que
retient l'histoire, c'est qu'officiellement, c'est lui qui a tué
la Bête le 19 juin 1767 à la Sogne d'Auvers. "Tout d'un
coup la Bête lui apparut, elle vint droit vers lui et s'assit.
Jen Chastel termine sa prière, range son livre et ses lunettes,
met la Bête en joue et fait feu. La Bête s'écroule,
elle est morte" Agé de 59 ans en 1767, il a neuf enfants et fût tout à la fois pasteur protestant, cabaretier, paysan, chasseur à la Besseyre Sainte Marie. Il mourra en 1789 à l'âge canonique de 83 ans. Pierre le fils aîné à 26 ans, il est garde forestier dans la forêt de la Ténazeyre. Antoine 22 ans et vit aussi dans cette forêt où il a une cabane. Souvent mal vêtu et sale, il est surnommé : loup-garou, dresseur d'animaux, montreur de loups. Enfin, Jean Chastel aurait un frère, Jean-Pierre, condamné à mort pour meurtre et qui aurait échappé à sa sentence en se réfugiant dans cette même forêt. Quel rôle ses parents ont-ils joués dans l'affaire ? Mystère ! |
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Des Jardins aux Estrets : la Bête approche des habitations, elle regarde par la fenêtre et "choisit" ses victimes. Le 6 septembre 1764, une femme est égorgée et à moitié dévoré dans son jardin. | Le 31 août 1764 un garçon de 15 ans est tué près du Cheylard l'Evêque. | |
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L'abbaye de Mercoire, une abbaye cistercienne au pied du Moure de la
Gardille, source de l'Allier. La forêt avoisinante, lieu des
premières attaques, a-t-elle servi de refuge à la
Bête, à son dresseur, à son commanditaire ? |
Le 8 août 1764 une fille de quinze ans est tuée en gardant ses
vaches à Masméjean d'Allier. |
Aujourdhui encore, le mythe de labête rôde sur le
Gévaudan, ici au Luc. |
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Le 30 juin 1764, Jeanne Boulet, 14 ans, est la première victime
attribuée à la Bête à Saint-Eienne de
Lugdarés (environs de Langogne). Elle gardait son bétail,
et son corps ne fût retrouvé que le lendemain. Elle
fût enterrée le 1er juillet : "sans sacrements,
tuée par une bête féroce". |
photos : Alain Bonet - textes : Alain Bonet et Laurent Collet
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