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Baptiste Pezon et ses lions

La Ménagerie Pezon
La Grande Ménagerie Lozérienne

la famille Pezon
Rimeize
Baptiste
le lion Brutus
les photos
bibliographie

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Cet homme au teint basané, un foulard rouge autour du cou, ses longs cheveux noirs coiffés d'un melon pointu, c'est Jean-Baptiste Pezon le célèbre dompteur.

Avec son profil léonin, encadrés d'une courte barbe frisée, ses yeux étincelants de lueurs fugutives, ses longs cheveux noirs bouclés, ses oreilles enjolivées d'anneaux d'or, le père Pezon travaille en chemise de flanelle, culotte de velours et ceinture de terrassier, il montre un visage sarrazin, couturé et lorsqu'il parle on croit entendre le roulis sourd des cailloux de sa Lozère natale

La signature de Baptiste Pezon

Baptiste (ou Jean-Baptiste) est né à Rimeize en 1827.

Il est placé très jeune comme berger chez la famille Gaillardon, notaire à Saint-Chély d'Apcher.

Baptiste se marie à 28 ans (1855) avec Hortense Muret et fonde la "grande ménagerie lozérienne" avec laquelle il parcourt la France dans tous les sens, mais aussi la Belgique, la Suisse, etc... Elle deviendra plus tard (1890) "Le grand établissement zoologique Français" dans lequel il tient école de dressage de fauves et fait le commerce des animaux, notamment avec les ménageries de ses frères et de ses neveux. Il fait fortune et devint propriétaire tant en Lozère qu'à Paris. Il meurt en 1897 d'une crise cardiaque à la foire de Montmartre.

  • 1827 : naissance à Rimeize
  • 1855 mariage avec Hortense
  • 1864, il achète l'ancien couvent des Cordeliers, l'hôtel du pont à Saint-Chély d'Apcher.
  • 1866, ses lions, ses tigres et ses chevaux sont empoisonnés. Très vite, grâce à son ami Gaillardon il rachètera une ménagerie italienne et reconstruira sa ménagerie.
  • 1880, à Dax, une lionne s'échappe sémant la terreur dans toute la famille, Baptiste réussit à la ramener dans sa cage.
  • 1885 installation à Montreuil sous Bois, au 6 de la rue Gutenberg
Vers 1885, Baptiste Pezon de son métier dresseur s'installe à Montreuil sous Bois. Il y exploite sa ménagerie sous l'enseigne « Grande ménagerie lozérienne » qui en 1890 deviendra « Grand établissement zoologique français ». A cette époque, Montreuillois et Parisiens étaient friands de numéros de dressage et les ménageries de la région attiraient un nombreux public. C'est là qu'il exerce son art. I1 met au point le dressage en douceur. « Sa méthode était à l'opposé de la manière théâtrale de son concurrent Bidel. Jamais de coup de feu, peu de coups de pistolet ou de fusées, éblouissant les fauves de leurs étincelles imprévues ». Il n'use jamais envers ses élèves de procédés violents.

Il crée, avec son lion Brutus, qu'il chevauche, un véritable numéro de duettistes : I'homme et le fauve, complices pour le plus grand plaisir de tous.  Sa recette avait quelques défauts puisque le 20 janvier 1888, son ours Groom le terrasse et il ne doit la vie sauve qu'à la présence d'esprit de son fils Adrien qui repousse le plantigrade à coup de baïonnette.

Après sa mort,il est enterré au cimetière du Père-Lachaise dans un caveau surmonté d'une statue de bronze le représentant chevauchant son lion Brutus. Ses tigres, panthères, lion et ours devaient continuer à fasciner nos concitoyens puisque son neveu Edmond reprit le flambeau de la dynastie des Pezon. Le cirque et la ménagerie disparaîtront en 1941.

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La famille Pezon est une très ancienne famille de Lozère dont les origines se trouveraient à Fontans. Mais c'est à Rimeize que naquit notre famille de belluaires.

Jean-Baptiste (1800-1849) le père était colporteur. Avec sa femme Catherine Cornut, ils eurent cinq garçons : Pierre (1825), Baptiste (ou Jean-Baptiste)(1827), Jean (1831), Théodore (1840) et Justin. Placés très tôt comme bergers, les années vont devoir aider leur mère devenue veuve. De leur enfance sur les routes, ils ont gardé cette âme de forains, et ils se lancent dans les animaux. C'est Baptiste qui commence en devenant meneur de loup, tandis que Jean devient montreur d'ours. C'est ainsi que commença l'histoire de la ménagerie PEZON.

Si Baptiste devint le plus célèbre, ses frères et ses neveux animèrent aussi des ménageries.
  • Baptiste eut deux enfants : Adrien et Théodore (décédé en 1884 à 9 ans)
  • Jean une fille : Jeanne
  • Théodore deux garçons et deux filles : Gilbert (dit Alexandre 1861-1895) et Edmond (1868-1916), Virginie (dite Eugénie)(1866-1923) et Elisa Anna (dite Théodora) qui mariée à Wilhelm Dickmann a repris la ménagerie de son frère Alexandre

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Le lion de Belfort Brutus est le plus gros des six lions de Baptiste Pezon. Le dompteur entretient avec l'animal une complicité qui lui permet de le chevaucher.

Cet animal fut pris comme modèle par le sculpteur Bartholdi (La statue de la Liberté) pour son Lion de Belfort et la reproduction en bronze qui trône place Denfert Rochereau à Paris.
Le lion de Denfert Rochereau

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Rimeize - photos Geneviève Broux-Roudil En 2005, la commune de Rimeize a décidé de rendre hommage à la fratrie Pezon.
Une plaque commémorative a été érigée pour conserver le souvenir de cette manifestation, plus de un siècle après la mort de Baptiste Pezon.
Rimeize - photos Caty Vidal Rimeize est situé à la confluence de trois rivières, le Chapouillet, la Rimeize et la Truyère. Une ancienne voie romaine passe plus au sud, au niveau du Vestit, l'un des 16 villages ou lieux-dits de la commune. L'église, citée en 1109 par l'évêque de Mende Aldebert dans son testament, est de style roman composite, avec notamment une chapelle gothique abritant la statue de l'un de ses saints patrons, saint Fabien ; elle a conservé son portail roman plein cintre et son clocher-mur à quatre baies.

Sources : Ce Tant rude Gévaudan de Félix Buffière - Christiane Py et Cécile Ferentzi - Documents de Didier Pourche - Lozère et lozériens d'autrefois de J.A. Dalle - photo de Rimeize aujourd'hui par Caty Vidal - photo du monument par Geneviève Broux-Roudil

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Une épopée de légende - Jean-Baptiste Pezon auteur Nathalie Deux
Une épopée de Légende : les Pezon

1897 … Parmi les lumières de Montmartre, il y a un trou noir ! Une flamme s'est éteinte. Baptiste Pezon, le créateur des ménageries de fauves n'est plus!

Est-ce la fin? Peut-être pas; Nathalie Deux, descendante de Théodore Pezon a décidé de faire revivre cette épopée à travers une galerie de portraits étonnants.

S'appuyant sur des documents d'époque dont certains inédits, elle vous transportera dans la France du 19° siècle et vous fera partager l'existence de ces frères qui, partis de leur Lozère natale, s'en allèrent chercher fortune autour de l'hexagone et trouvèrent la gloire à Paris.

Cinq tomes seront nécessaires pour vous conter l'histoire de cette famille vraiment peu ordinaire. Le tome 1 entre dans l'intimité du "père fondateur", le plus célèbre des dompteurs Jean-Baptiste PEZON

Pour en savoir plus allez sur le site de Nathalie Deux : Domptorama

Dompteurs Lozériens auteur Marius Gibelin
L'épopée des «Pezon», l'histoire de cette famille de Haute-Lozère qui fit courir toute la France vers ses ménageries. De 1848 à 1932, avec ses heures de gloires et aussi de malheurs ; les carrières d'une quinzaine de dompteurs et d'une dizaine de ménageries différentes nous sont contées.

Partis de rien, millardaires en 1900, dans la peine en 1920. Les début du cinéma et la première guerre mondiale précipitèrent le déclin de ces saltimbanques, mais, quelle épopée !

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